Pour cette édition de noël du « We are UCK », nous vous proposons de nous replonger avec nostalgie dans l’histoire du club, à travers l’interview de Jacques, notre trésorier, qui a fait sa première licence à l’UCK il y a plus de 60 ans !
En 1954, Jacques, dont le père était gardien du club de football des korrigans, s’inscrit au club, à la gym. Il fait également du handball, en parallèle, avec le collège Jules Simon, où il étudie. Après la gym, Jacques s’essaie rapidement à l’athlétisme, en vitesse (60, 80 et 100 m) et triple saut. Son entraîneur de l’époque s’appelle George Caldray, et il donnera son nom à la rue qui abrite notre bondon !
« Je garde de merveilleux souvenirs de cette époque, la discipline était assez peu représentée en France, ce qui m’a permis d’évoluer à un très bon niveau. J’ai pu côtoyer des personnes incroyables, comme Marcel Le Trionnaire et Raymond Vitrac, tous deux internationaux d’athlétisme ».
En 1963, après une blessure à l’épaule, Jacques abandonne le handball et s’essaie au basket. Il ne lâchera plus ce sport jusqu’en 1988, et dès 1972 il deviendra président du club de basket de l’UCK, jusqu’en 1994. C’est donc sous sa présidence que se fera la fusion de l’UCK avec la NEF.
« C’était une époque et un club complètement différent. Quand je suis devenu bénévole, en 1972, nous étions 29 licenciés dans la section basket. Aujourd’hui, le club s’est professionnalisé, mais à l’époque, nous étions multitâches ! Joueurs, arbitres, coachs, bénévoles, il nous fallait tout faire nous-mêmes ! Georges (Le Goff) et Pierrot (Olivier) étaient également déjà au club. Nous avons fait beaucoup de belles rencontres à cette époque. »
Création de l’école de mini basket
Pour faire évoluer le club, une école de mini basket est rapidement créée. « J’en garde un très bon souvenir, car les 2 premiers licenciés étaient mes deux enfants. » Les deux licenciés suivants ne nous sont d’ailleurs pas inconnus, puisqu’il s’agit de Thierry Lorvo (aujourd’hui bénévole du club en charge des partenariats) et de son frère !
Le président de l’époque connaît d’autres belles émotions, comme la finale de la coupe de France FSCF, dans les années 1980. « Contre Orthez. Mon fils jouait. Nous avons largement perdu, mais quel beau moment, de jouer dans cette salle, contre une telle équipe, c’est inoubliable. »
Lorsqu’il quitte le club en 1994, pour des raisons professionnelles, l’association compte près de 200 licenciés. 20 ans après, il garde l’esprit greenteam, puisqu’il accepte de prendre la casquette de trésorier du club en 2016.
On souhaite encore de belles années à Jacques au sein du club et gageons qu’il inspire aux jeunes licenciés les valeurs du bénévolat qu’il a su développer depuis son plus jeune âge.